Acteurs de la transition économique et écologique

L'actualité
de la communauté EFC

Bonne année 2024 !

Toute l'équipe de l'IEEFC vous adresse ses meilleurs vœux et a hâte de vous retrouver en octobre à Orléans pour les Universités 2024 !

Retour sur le séminaire EFC à Maricà, Brésil

Les 12 et 13 décembre 2023 s'est tenu à Maricá, ville de 130 000 habitants située près de Rio-de-Janeiro (Brésil), le deuxième séminaire annuel de l'EFC, organisé en partenariat avec le Club EFC de Rio et l'UFRJ...

Formation à l’EFC : accompagnateurs d’entreprises et de territoires

Se former pour : Maitriser le référentiel de l’Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération et développer une capacité à accompagner les entreprises et les territoires dans une trajectoire EFC.

Qu'est-ce que l'économie de la fonctionnalité et de la coopération ?

L’économie de la fonctionnalité et de la coopération est un référentiel de pensée et d’action et une communauté d’acteurs engagés. 

Une perspective de développement économique où le travail, activité humaine à finalité productive mobilisant la subjectivité des personnes, est central, comme levier d’émancipation, de création de valeur et de lien social.

Une perspective de développement économique où la coopération, prendre soin du travail des autres dans sa manière de travailler, est un vecteur essentiel d’un modèle économique plus soutenable.

Face aux défis de la conjoncture écologique, sociale et économique, l’EFC apparaît comme une voie qui permet de bâtir une nouvelle orientation en s’appuyant sur les innovations et les expériences déjà engagées dans la transition.

Une perspective de développement économique plus soutenable écologiquement et socialement

A l’échelle des organisations : promouvoir des solutions plus sobres en ressources matérielles et plus pertinentes au regard des besoins réels et des conditions d’usage : la vente d’une performance d’usage (plutôt que des biens conçus et vendus dans une logique de volume) implique d’instaurer une relation de service entre producteur et bénéficiaire, avec une attention aux effets indirects de cette relation (externalités).

A l’échelle des territoires : apporter des solutions plus soutenables aux grandes fonctionnalités de la vie (l’alimentation, la mobilité, l’aménagement du territoire, l’habiter, la santé, la culture et l’éducation…), par le biais de nouveaux agencements entre acteurs, sur la base de la coopération et de relations économiques plus équitables.

A l’échelle sociétale : renouveler la vie démocratique à partir de la mobilisation et la contribution de la société civile organisée (entreprises, collectivités, structures de l’ESS, collectifs de citoyens), par la reconnaissance de l’expérience professionnelle et la création de nouveaux espaces de délibération et de projet.

L'écosystème EFC

Les clubs et dynamiques EFC

Auvergne Rhone Alpes

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Rio – Brésil

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La Réunion – Océan Indien

Provence

LES PARTENAIRES DE L'IEEFC

Laboratoire ATEMIS

Réseau Cocagne

Le Labo de l’ESS

La Fabrique des Transitions

Manifeste EFC

La transition écologique dépend de notre capacité à conduire une transition économique, à savoir une profonde transformation du modèle économique de nos organisations (privées, publiques, associatives) et de notre conception du développement, à l’échelle des territoires et de la société. Une telle transformation implique prioritairement un changement de notre rapport au travail, comme activité humaine mobilisée dans une finalité productive.

IEEFC nouveaux modèles economiques

Une perspective de développement économique renouvelée, plus soutenable, articulant la fonction émancipatrice du travail et le respect du vivant, n’est possible que sous certaines conditions : 

  • mettre à distance la concurrence en faveur de la coopération comme principe d’organisation des échanges ; 
  • remettre la finance à sa place, c’est-à-dire au service d’investissements utiles au développement humain ;
  • accorder une valeur à nos activités en fonction de leur contribution aux grandes fonctionnalités de la vie (le bien-vivre alimentaire, la santé, la culture et l’éducation, la mobilité, le vivre-ensemble…) ;
  • investir le rapport à nos territoires de vie et sortir progressivement des chaînes de valeur globalisées ;
  • favoriser autonomie et qualité des relations dans les entreprises et les institutions, par des dispositifs d’organisation réflexive, y compris avec les bénéficiaires et les acteurs de la société civile.

 

La crise écologique continuera à produire des conséquences négatives sur la vie des personnes et des organisations. Nous constatons l’émergence de nouvelles formes d’inégalités sociales, dans la manière de subir les effets directs et indirects du dérèglement climatique, et de nouvelles formes de mal-être social (éco-anxiété, perte de confiance, peurs…).  De nouvelles solidarités sont à construire, ainsi que de nouveaux espaces d’exercice de la démocratie, dans les territoires, reliés à l’expérience professionnelle des personnes.